Compte rendu de la soirée Devops avec Henri Gomez

Il fallait Henri Gomez pour parler de DevOps pendant deux heures sans ennuyer un auditoire de développeurs.
De la conviction, du vécu et le désir de partage sans prosélytisme : servez chaud et avec énergie, c’est la recette d’une conférence réussie.
Henri Gomez revendique le status d’“activiste open-source” et il est effectivement contributeur Tomcat de longue date, cofondateur de JPackage (modules Java sous forme de RPM et DEB, projet ô combien précurseur !!) et il atteint la célébrité avec le projet OpenJDK OS/X Build !

Henri commence par faire le parallèle avec le mouvement agile. DevOps est clairement dans la continuité et l’expansion de l’agilité à la production et la QA.
Il souligne que, comme au début de l’agilité, le buzz “DevOps” sert abusivement  de véhicule marketing pour vendre des produits (Chef, Puppet, Vagrant …).
Or, et ce sera martelé tout au long de la présentation, on n’achète pas un profil devops, ce n’est pas de l’outillage, c’est de la collaboration entre les personnes !
C’est un mouvement (comme l’agile) initié fin 2009 par les acteurs du web (Google, Yahoo, Linkedin, Netflix etc…). Des sociétés plutôt jeunes, plutôt agiles et dont les dirigeants sont issus de la technique.  Leur objectif: ne pas limiter le succès de l’agilité au seul développement.

On retiendra donc surtout la nécessité de décloisonner le dev, la QA et la prod. Les équipes doivent se parler et tout doit être fait pour faciliter la communication. Notamment utiliser les même outils : par exemple le même gestionnaire de bug/incidents ou versioner la configuration de production dans le même repository que les sources du développement …
Dans la même idée, les administrateurs peuvent faire un peu de développement et les développeurs assurer l’astreinte certains week end …

Pour finir une démonstration de quelques outils. OK, DevOps ne se réduit pas à des produits, mais il ne faut pas se priver non plus ! Au delà des classiques Jenkins, Henri Gomez est particulièrement fan de JMX qui est un moyen très efficace de monitorer une application. JMX doit être implémenté par les développeurs et monitoré par la production, c’était donc une techno “DevOps” avant l’âge !
Henri Gomez montre les outils de la chaine JMX: le collecteur JMXTrans, Graphite pour le tracé.
Au delà de JMX, Graphite est un outil riche et bien pensé qui peut avoir de nombreux usage: à investiguer donc !

Conclusion:  Une soirée sous le signe de la réconciliation entre admins, QA et développeurs, qui nous aura permis de mettre des mots plus concret derrière un des plus gros « buzz word » du moment.

Voici les slides de la présentation :

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